LES NIVEAUX DE RISQUES

LES NIVEAUX DE RISQUES

L'expérience a montré que l'utilisation des TID fournis par les vendeurs de licences ne suffit pas pour construire correcrtment une carapace de digue mettant en oeuvre les blocs artificiels de types ACCROPODE^™, ACCROPODE^™II, ECOPODE^™, CORELOC^™ , X-bloc ^® , BS1, BS2, BS3 et autres.. Le respect des préconisation ne permet dans tous les cas d'éviter les dommages aux ouvrages etvla casse de blocs artificiels. Il existe également des situations où une non-conformité par rapport à ces textes peut être conservée sans aucun risque. De là est née notre réflextion sur la mise en place d'une classification des risques liés aux non-conformités et à la pose en général des blocs de type ACCROPODE^™, ACCROPODE^™II, ECOPODE^™, CORELOC^™ , X-bloc ^® , BS1, BS2, BS3 et autres.

Dans le cadre de la certification des carapaces de digues, mise en oeuvre par le société IDMer à partir de 2010, puis par la société CLAS quand IDMer est devenue CLAS, nous utilisons un classement des risques liés aux non-conformités. Ce classement des risques permet de conserver une non-conformité si l'analyse du risque conduit à la note 0. Cela permet de ne pas devoir reconstruire inutilement une zone qui serait parfaitement stable et solide.

D'une façon pragmatique, quatre niveaux de risques se sont dégagés de ces études. Cette classification est devenue un standard international mis en oeuvre sur de nombreux projets à travers le monde dans le cadre des certifications d'ouvrages que nous avons réalisées dont nous ne citons ici que quelques uns: KHALIFA PORT en 2010, ZAKUM M, ZAKUM S, ZAKUM N, ZAKUM W, KUANTAN, EASTERN MARINA BEYROUTH, PUERTO MOIN, PORT DE LA TURBALLE, PORT D'ARGELES SUR MER et beaucoup d'autres que vous retrouverez en cliquant sur le lien NOS REFERENCES.

Cette classification des risques a fait l'objet d'un enregistrement de la propriété intellectuelle auprès de l'INPI. Notre philosophie est de laisser libre l'utilisation de cette classification qui a démontré sion utilité et sa pertinence. Nous ne souhaitons pas protéger et bloquer son utilisation, nous souhaitons en conserver la reconnaissance de paternité.

C'est cette classificéation des niveaux de risques qui a été utilisée pour établir les analyses de risques sur les quatre digues de la NRL sur l'île de la Réunion.

Elle est également requise dans certains projets, comme en témoigne l'appel d'offres pour la reconstruction de la digue des Saintes Maries de la Mer dans le sud de la France :

La classification des risques sur quatre niveaux de 0 à 3 établie par C LAS, devient un standart international, mais cet outil ne peut pas être utilisé par du personnel qui n'aurait pas été formé correctement à son utilisation. Il faut plus d'une année de pratique sur différents projets et différents types de blocs pour maîtriser l'utilisation de l'évaluation des risques liés aux non-conformités et à la pose des blocs artificiels de types ACCROPODE^™, ACCROPODE^™II, ECOPODE^™, CORELOC^™ , X-bloc ^® , BS1, BS2, BS3 et autres.

C'est comme utiliser un piano, il est facile de faire du buit en tapant sur les touches du clavier, mais il est très dificile et très long d'apprendre à jouer du BEETHOVEN.

Par exemple dans un projet récent, où nous étions engagés en qualité d'expert, nous avons diagnostiqué un risque de niveau 1, concernant un bloc ACCROPODE^™II qui risquait de se briser prochainement. L'étude faite par les acteurs du chantier a conclu à un risque nul, notamment parce que d'après eux, cet ACCROPODE^™II était posé de façon conforme au TID de CLI.

L'année d'après cet ACCROPODE^™II était cassé, confirmant le diagnostig établi par CLAS:

Dans un autre cas nous avons établi un risque 0 pour une non-conformité évidente sur un ACCROPODE^™II cassé, pour lequel nous avons préconisé de ne pas le remplacer:

L'utilisation de la classification des risques doit prendre en compte l'attitude du bloc concerné, son environnement général, sa position dans la carapace et sa capacité à bouger en cas de houle. Cette connaissance ne s'improvise pas et ne peut être mise en oeuvre que par des techniciens aguerris sur plusieurs type de blocs et présentant une solide expérience de plusieurs années.

La société CLAS dispose désormais de spécialistes de la construction de digues mettant en œuvre les technologies ACCROPODE^™, ACCROPODE^™II, ECOPODE^™, CORELOC^™ , X-bloc^® , BS1, BS2, BS3 et autres blocs artificiels, qui assurent une présence à temps complet sur les projets.

Nos inspecteurs sont intervenus sur les plus grands projets du monde comme RAS LAFFAN, KHALIFA PORT, BARAKAH NUCLEAR POWER PLANT, PUERTO MOIN, KUANTAN PORT et bien d’autres projets partout dans le monde.

Cette expérience exclusive et les qualités de plongeurs professionnels ont donné aux inspecteurs de CLAS des opportunités uniques d´observer les mouvements des blocs dans ´eau, d´en étudier les conséquences et comprendre les mécanismes de destruction.

De cette expérience exclusive basée sur l´observation des blocs TETRAPODE, ACCROPODE^™, ACCROPODE^™II, ECOPODE^™, CORELOC^™ , X-bloc^® , BS1, BS2, BS3 et autres, en condition réelle, et non pas seulement en laboratoire, nous a permis d´élaborer un classement des risques liés aux non-conformités durant la construction. Cette étude intègre la casse des blocs suite aux mouvements, qui ne peut pas être étudiée en laboratoire à ce jour.

Aujourd’hui cette expertise est exigée par des maître d’ouvrages soucieux de garantir la pérennité de leurs ouvrages, tant il est avéré aujourd’hui que la mise en œuvre « traditionnelle » sans certification CLAS, ne permet pas toujours d’atteindre ces objectifs.